La patrie Serbe
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ES Se LA PATRIE SERBE
Les nations suivent une loi identique. Quand elles sont parvenues au faite de la gloire elles ne tardent pas à redescendre la pente fatale, L'Egypte, estompée par la distance contre ses roses montagnes, contre l’azur du Nil et la pâleur des sables; l'Egypte rêve de beauté. Quest-elle devenue? Tyr empourprée, fondue dans l'incarnat des sanglants horizons, Carthage flamboyante. Athènes dont la pureté des marbres s’immatérialise dans le ciel. Rome qui fit trembler le monde sous le pas martelé de ses légionnaires... Les hommes, les empires passent, le temps impitoyable les effeuille aussi facilement que l'automne effeuille Les Du Û chrysanthèmes,
Avec Ouroch,fhls de Douchan, l'empire serbe s'inclina vers la tombe. Quelques années plus tard, Tyrtko ne put retenir la Bosnie entraînée vers le gouffre.
Durant une frouble période, la Serbie meurtrie fut
| entre les mains de princes inaptes à la maintenir dans
le rang qu'elle avait gagné. Les Ottomans déferlaient sur les rives du Bosphore ; attirés par Gantacuzène, de plus en plus nombreux ils couvyraient la Thrace. Leur violence afola l'Europe. Les princes balkaniques unirent leurs troupes pour les combattre et les attaquèrent sur les bords de la Maritza. La victoire mahométane fut affreuse pour les Chrétiens. Voukachine, roi d'une partie de Serbie, y trouva la mort, Ougliecha prit sa succession. Andrinople tombée aux mains de Mourad devint la résidence de prédilection du sultan.
La situation politique s’embrouillait de plus en plus en Serbie ; enfin la noblesse serbe réunie à Petch (Ipek) posa la couronne sur la tête du tzar Lazare Khreblianowitch, qui devait ayec son armée succomber à \KosSOYO. i
Le tzar Lazare résolu à employer son énergie à