La politique religieuse de la Révolution française : étude critique suivie de pièces justificatives
XV Convention nationale
Présidence de Thuriot.
Séance du 17 avril 1798.
4 propos de (l'Etre suprême) Discussion sur le projet de déelaration
des droits
POMME. — Citoyens, les droits naturels ont été donnés à l’homme par l’'Etre suprême, source de toutes les vertus. Je demande donc que, préalablement à toute déclaration, la Convention par le premier article reconnaisse l’existence de l’Etre suprême. UN MEMBRE. — Il n’en a pas besoin!
UN AUTRE MEMBRE. — Non, mais l’homme en a besoin.
LOUVET. — Je demande l'ordre du jour motivé
sur Ce que l'existence de Dieu n'a pas besoin d’être reconnue par la Convention nationale de France.
VERGNIAUD. — L'existence de l’Etre suprême
comme de l’immortalité de l’âme ne tient pas à la reconnaissance que les hommes peuvent en faire...
VERGNIAUD demande ensuite que la déclaration mentionne les droits de l’homme «en société » ;