La Presse libre selon les principes de 1789

Toutes les libertés sont également antipathiques au despotisme. Néanmoins la liberté de la presse a toujours obtenu et doit toujours mériter l'honneur d'être plus directement haïe et persécutée qu'au eune de ses inséparables sœurs. La raison en est simple : tant que les gouvernés ne peuvent ni parler, ni écrire, ni propager leur opinion imprimée, les gouvernants restent à même de se donner le malin plaisir de jouer aux franchises octroyées et escamotées ; mais si la recherche du bien et du mal est affranchie de toute entrave, les idées cachées au fond des intelligences éclatent en faits positifs, et l'arbitraire, dévoilé, devient impose GE me

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