La Presse libre selon les principes de 1789

232 NOTE. » si je puis ainsi dire, des habitudes de libre dis» cussion. »

Enfin, exprimant combien vous avez été ému par le « beau spectacle » de la liberté presque illimitée dont jouit la presse en Angleterre, vous n'hésitez pas à reconnaître que cette noble franchise de la pensée, « utile à » tous les partis, invoquée, respectée de tous, forme la » plus sûre garantie des libertés publiques, de l’ordre et » de la prospérité du pays. »

En conséquence, Monsieur le Ministre, saos être appuyé, sans désirer même êlre appuyé par personne, entendant user purement et simplement de mes droits de citoyen, tels qu'ils se trouvent établis par les principes de 1789, sar lesquels la Constitution actuelle est fondée; et tenant à coopérer pour ma faible part et celle de jeunes écrivains qui voudront bien devenir mes collaborateurs, à « l’acclimatation des habitudes de libre discussion, + je profite des libérales intentions que vous venez d’exprimer pour vous demander lautorisation de créer un nouveau journal, destiné non-sculement à dénoncer les abus et les injustices, mais surtout à rechercher les améliorations politiques et sociales, matérielles et intellectuelles, grâce auxquelles la France n’aurait plus rien à envier à aucun pays du monde.

Ce journal, Monsieur le Ministre, paraîlrait une ou deux fois par semaine et serait intitulé :

LA NATION. Sa politique générale aurait pour principes :