La Presse libre selon les principes de 1789

LIBRE. 67 tière, ont été perdues, à qui la faute? aux aïeux imprévoyants, ou aux petits-fils dégénérés ?. .

Il

Ce fut en une seule nuit, — la plus belle de l'histoire, — que le monde millénaire de l’iniquité féodale et cléricale tomba en pièces, ébranlé par la logique révolutionnaire, bien plus, abandonné au néant par l'enthousiaste entraînement de ceux qui voulaient ie sauver la veille et qui devaient, . dès le lendemain, essayer, mais en vain, de le faire revivre. L

Le # août au soir, il y avait encore un clergé, une noblesse, un tiers-état; le 3 août au matin, il n'y à plus en France que des Français; aux trois ordres la nation a succédé irrévocablement, — ainsi s'exprime le législateur.

Plus de noblesse, ni de pairie ni de distinctions héréditaires ou d'ordres ; plus de corporations, de décorations, de prérogatives, de titres; plus de priviléges de naissance, de nom ni d’état ; plus de