La question de l'Adriatique
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été le protectorat des tribus catholiques et la propagande scolaire.
Les Albanais catholiques sont tous, ou presque tous, concentrés dans l'Albanie septentrionale, et, bien qu'il soit assez difficile d'évaluer leur nombre, on peut le fixer approximativement à 200.000. C’est cet élément que l'Autriche conquit à sa cause, en utilisant dans ce but le protectorat qu'elle s'était fail reconnaître par la Turquie. La collaboration du Vatican lui fut, à cet égard, particulièrement précieuse, car de véritables missions furent organisées, avec le concours des autorités religieuses, pour enraciner profondément dans cette partie de l’Albanie le prestige, l'influence et la domination morale de l'Autriche. On créa des écoles confessionnelles un peu partout, on bâtit des églises, on répartit les villes et les villages en paroisses catholiques; et on confia tout ce réseau de propagande aux mains expertes des jésuites. Dès 1911, nous citions quelques exemples caractéristiques de cette propagande : l'hymne national autrichien chanté, soit en albanais, soit en allemand, dans les écoles catholiques de Seutari, le « grand Kaiser » (FrançoisJoseph) considéré comme le protecteur des Albanais contre le Sultan, la cireulation de