La terreur à Paris

168 LA TERREUR A PARIS

au peuple d’abattre sous la hache vengeresse les têtes criminelles de ses mortels ennemis... S'ils étaient les plus forts, ils vous égorgeraient sans pitié ; poignardezles donc sans méséricorde. Que Chapelier, Rabaud, Emery, Duport, Bureau de Puzy, Barnave, Desmeuniers, Malouet, Goupil, Thouret, Target, Freteau, Prugnon, Regnault, Siéyès, Dupont, Dandré, Montlosier, Bailly, Mottié, soient vos premières victimes. »

Le 3 mai 1792, Marat nous donne un portrait de Robespierre :

« Robespierre est un honnête homme ; mais il n’a ni les vues ni l'audace d'un homme d'Etat. »

Le même jour, il excite les soldats à assassiner leurs généraux :

«Il ya plus de six mois que J'avais prédit que nos généraux, tous bons valets de la cour, trahiraient la nation et livreraient les frontières. Mon espoir est que l’armée ouvrira les yeux, et qu’elle sentira que la première chose qu'elle ait à faire, c’est de massacrer ses généTAUX. »

Le journal des Révolutions de Paris, qui parut de 1789 à l'an IT, portait pour épigraphe : « Les grands ne sont grands que parce que nous sommes à genoux : levons-nous! »

Il à pour directeur un vilain personnage, le ré-