La terreur à Paris

À LA MÈME LIBRAIRIE

François de Nion

T'ES TLES

1 vor. 1x-18 JÉSUS. BROCHÉ, 3 FR. 50

L'Usure, une étude de la vie moderne, pleine de saveur et de puissance. Nouvelle Revue, 15 juin 1888.

L'Usure raconte, sous forme de roman, la déchéance morale d'un jeune homme tombé aux mains des Juifs. Nous sommes heureux de signalercette œuvre de début d’un écrivain possédant de très réelles qualités littéraires : de l'observation, de la sincérité et un rare talent de description. (Samedi-Revue, 30 juin 1888.)

Un bon roman : L'Usure. Une étude d'usurier a toujours quelque chose d'ingrat, de pénible ; l'argent communique à tout ce qu'il touche sa sécheresse. Comment n’ayvons-nous point ressenti cette impression fâcheuse à la lecture de ce roman, l'un des meilleurs qui aient été publiés cette année? C'est le secret del'écrivain. La phrase est claire, l'expression heureuse, l'adjectif rare, et l'esprit ainsi conquis se plaît à suivre l'auteur dans sa description d’un milieu exact.

Son type principal d'usurier, en ne frappant que les fils de famille souvent trahis par la veine au baccarat, met le nom audessous du pseudonyme : « Je te connais Gobseck » et ils nomment...

La fable n'est pas compliquée : un gentilhomme panier percé, joueur malheureux : l’usurier et sa fille qui aime le gentil= homme. Voilà tout et c'est assez pour que l'intérêt ne faiblisse point d'une seule page.

Pour la maitrise avec laquelle est rendue la torture épouvantable du malheureux tombé aux mains du marchand d’argent, nous voudrions que ce livre füt le livre de chevet des étourdis et les naïfs capables, pour se procurer une fortune illusoire et ridicule, de livrer plus qu'un morceau de leur chair à Shylokle prêteur. (Paris.)

L'histoire d’un gentilhomme campagnard, venu à Paris pouf s'amuser et qui, pressé par un besoin, d'argent, à recours aux usuriers juifs.

Un roman, ébauché dans le repaire d’un de ces bandits, donne de l'intérêt aux opérations des hommes de proie. (Estafelle, 8 juillet.)

Ce n’est pas seulement, comme on pourrait le croire d'après son titre, une étude sur les tripotages de la coulisse, et les basfonds de la finance que le volume l'Usure ; c'est un roman d’observation, de passion et d'intrigue, dune lecture fort attachante.

Les caractères sont étudiés ävec soin, scrutés et analysés à fond, et l'histoire est contée avec beaucoup de naturel et de verve, (Radical, 9 août).