La terreur à Paris

LES MAITRES DE PARIS 65 dix-sept ans et demi, serait-ce à la fleur de mes ans que je me verrais réduite à aller habiter les foyers palernels, tandis que Bellone m'attend dans les siens "1... »

On dénonce les statues qui ne sont pas assez démocralisées. Le 47 janvier 1793, à la Commune de Paris, le procureur de la Commune dit qu'on lui a dénoncé ce matin qu’il existait une longue file de rois de pierre sur le portail du temple de Notre-Dame; qu’il existait dans l’intérieur des cours du curé de ladite église un médaillon de Louis XV, avec celle inscription blasphématoire : Pietas Augusta ; qu'il existait à l'Académie de Médecine, — et une Académie est un lieu publie, — une statue en marbre blanc du même Louis XV. Il requiert le conseil général d'inviter l'administration des établissements et travaux publics, réunis, à prendre les mesures les plus promptes, de concert avec les citoyens membres de la commission des arts, pour que ces signes, qui nous rappellent la honte de nos aïeux, disparaissent de notre cité.

Ce réquisiloire a élé adopté *.

i Séance de la Convention nationale du 19 janvier 11794,

: Les Emblèmes décoratifs aussi sont devenus suspects : Marmontel nous cite dans ses Mémoires un exemple bien amusant, à propos des harangues officielles :

« Il s'agissait, écrit-il, des murs d'enceinte et des barrières de Paris, qu'on dénonçait comme un enclos de bêtes fauves trop injurieux pour des hommes.

« J'ai vu, nous dit l'un des orateurs, oui, citoyens, j'ai vu à la

4.