Lazare Carnot d'après un témoin de sa vie et des documents nouveaux
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nuire à ses propres avantages; et nul ne peut blesser les intérêts d'autrui sans nécessité pour lui-même. » On voit que ce n'est pas tout à fait la maxime du Christ regardée comme principe de toute morale: « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fit à toi-même. » Carnot considère cette maxime, sinon comme fausse, du moins
comme très obscure.
1796. — Exploits des Français depuis le 22 Fructidor an I'jusqu'au 15 Pluviôse an III de la République française. In-8°. Bâle.
1797. — Les Rosati de Paris, éditent plusieurs des poésies légères de Carnot. Une jolie épître dédicatoire en précède le recueil. L'épigraphe mise sur le titre, n’est autre que le quatrain placé par Carnot en tête de ses Poésies Jugitives publiées en 1779:
1797. — Œuvres mathématiques, 1 vol. in-8o.
1798. — Premier Mémoire sur la Conjuration du 18 Fructidor, Réponse de L.-N.-M. Carnot, citoyen français, l’un des fondateurs de la République et membre constitutionnel du Directoire exécutif, au Rapport fait au Conseil des Cinq-Cents par J.-Ch. Bailleul, au nom d’une Commission spéciale. — 1 vol. in-18° de 228 pages, 8 floréal an VI de la République (28 avril 1798). Sans nom de libraire, sans adresse d'imprimeur. Traduit en allemand à Hambourg, en anglais à Londres.
1799. — Second Mémoire sur la Conjuration du 18 Fructidor. Avertissements. Notes additionnelles. Notices sur mes successeurs : Merlin, François de Neufchâteau, Treilhard. — 1 brochure de 23 Pages in-18, Hambourg.
1799. — Réflexions sur la Métaphysique du Calcul infinitésimal. — |] nous a été impossible de nous procurer un exemplaire de l'édition originale. Nous avons eu seulement entre les mains la deuxième édition, qui a été publiée à