Le général Duphot : 1769-1797 : avec un portrait

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s'arrêta et l’urne contenant « les cendres» de Duphot fut hissée sur le chapiteau d’une colonne antique. Le soir, suivant l’usage qui voulait que ces fêtes funèbres se terminassent par des divertissements (1), Berthier faisait illuminer la coupole de Saint-Pierre et la place du Vatican, et il y avait au Quirinal grand bal paré et travesti, mais « sans masque, ce genre de plaisir n'étant qu'un reste infâme de la barbarie du régime féodal ».

Les restes du général Duphot ne devaient pas reposer longtemps au Capitole. La république romaine n'eut qu'une existence éphémère. Dégoûtés bientôt de la liberté par les actes éhontés de pillage, de dilapidation, de concussion qui ont entaché à jamais le nom de Masséna : le Vatican dévasté, ses tableaux, ses statues, ses camées, ses médailles, le mobilier de ses onze mille salles, les habits sacerdotaux, les vases ‘sacrés de la chapelle Sixtine

devenus la proie des pillards, les Romains

(D Voir aux Pièces justificatives, n° 22, le procès-verbal de la fête funèbre célébrée à Périgueux, le 8 février 588 à la mémoire du général Duphot.