Le général Duphot : 1769-1797 : avec un portrait

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connaissaient pour la première fois les douceurs du cantonnement (1), visite les malades et les blessés, s'ingénie à améliorer leur sort. Ému du désarroi qui règne à l'hôpital de Legnago, où nos malheureux soldats manquent de tout à la fois, il le réorganise sur de nouvelles bases, substitue à la direction civile des médecins militaires et crée, à Minerbe et à Bevilacqua, deux hôpitaux supplémentaires. « Par ce moyen, écrit-1l au chef d'état-major le 28 juillet, les malades sont tenus proprement et ne manquent pas du nécessaire ; qui plus est, la République n’est pas volée par la direction (2) ». « On ne peut, mon cher général, lui répond Berthier, que louer votre zèle et votre active vigilance pour le bien de nos braves frères d'armes (3) ».

D'autres soins sollicitaient en même temps son activité. La paix définitive n’était pas

signée; les pourparlers traînaient en longueur

(1) Lettre d’Augereau à Duphot, du # juillet. Correspondance d'Augereau. (Archives historiques de la guerre.)

(2) Pièces justificatives, n° 13.

(3) Pièces justificatives, n° 1%.