Le métabolisme de sommet

LE MÉTABOLISME DE SOMMET 1

différents organes, avaient un métabolisme de sommet moins élevé que les individus normaux, de sorte que la puissance de l'accommodation de leur thermogenèse était de 2 environ, contre 3-/4, valeur que l'on trouve chez les Rats en bon état.

Avilaminoses. — D’après Chahovitch (26), il y a au cours du scorbut expérimental du Cobaye une forte augmentation de la valeur du métabolisme de base, landis que celle du métabolisme de sommet varie peu. Il en résulte une diminution de Ja valeur de la puissance d’accommodation de la thermogenèse, qui passe de 5,6, valeur normale, à 1,7 environ.

D’après ie mème auteur (25), dans le béri-béri expérimental du Pigeon, ainsi que dans l’avitaminose B du Poulet (24), la valeur du métabolisme de sommet diminue notablement, en mème temps que Pon constate également une diminution du mélabolisme de base, cette dernière étant toutefois moins forte, de sorte que la valeur du pouvoir d'accommodalion de la thermogenèse (quotient métabolique) accuse une diminution par rapport à l’état normal.

Sécrélions internes. À, Surrénales. — L'adrénaline. à Ja dose de 0,9 mpgr. ne semble pas avoir d'action prononcée sur la valeur du métabolisme de sommet: par contre, elle élève le. métabo= lisme de base et cette élévation peut être telle, d'après Giaja et Chahoviteh (r8), que le métabolisme de base se confonde avec le métabolisme de sommet, et que la puissance d'accommodaz tion de la thermogenèse devienne nulle de ce fait. C'est Pinverse qui arrive chez le Rat privé de capsules surrénales : son métabolisme de sommiet tombe à la hauteur du métabolisme de base et llaccommodation de la thermogenèse devient nulle. A rapprocher de ces faits l'observation que les Rats décapsulés ne réagissent pas par une élévation de température à linfection pyocyanique [J. Giaja, X, Chahovitch et À. Giaja (23)].

B. Pancréas. —= Chez le Chien privé de pancréas, dont la plaie opératoire a été complètement guérie, on n'observe pas de lroubie notable de la puissance thermogénélique maxima, peu de temps après avoir interrompu l'administration d'insuline (expériences inédites de Melle Vichnjitch, J. Giaja, Ghahoviteh et À Giaja). L’insuline provoque chez le Rat normal une diminution très importante de la valeur du métabolisme de sommet (de 35 p. 100 environ), tandis que. dans les mômes condilions, elle n'avait qu'une faible influence sur la valeur du métabolisme de base (br).

C. Thyroïde. — Chez les Pats thyroïdectomisés, le mélabolisine de sommet est abaissé plus que le métabolisme de base. Il est relevé par l'administration d'extraits de glandes thyroïdes, sens qu'il soil possible de dépasser son niveau normal. Les Rats