Le Monténégro contemporain : ouvrage orné d'une carte et de dix gravures
INTRODUCTION HISTORIQUE. 55 seule province des Bouches et du Fr à quoi ils accédèrent le 29 octobre, jurant de se défendre et de se seconder réciproquement , -et CRPEnRE en CREME, leurs destinées futures, soit dans l'indépendance, soit dans la soumission à une grande puissance, seraient communes.
En conséquence de ces résolutions, un Acte fut rédigé dans les deux langues serbe et italienne, et signé par le vladika et le gouverneur Vouko Radonitj, au nom des Monténégrins et des Berdjani, et par les chefs de toutes les communes des Bouches et des Primoré. Immédiatement après, Pierre Ier insltua, sous le nom de commission centrale, une sorte de régence qu'il présidait, el dont faisaient partie neuf chefs boccésiens et neufs chefs monténégrins. Cette commission devait à la fois prescrire les mesures militaires nécessitées par latitude des Français, assurer la tranquillité à l’intérieur et s'occuper de ce qui concernait le gouvernement.
Pierre [+ se préparait alors à envoyer Savo Plaménats à Saint-Pétersbourg pour demander au tsar son protectorat sur les Bouches’et le Monténégro, avec la conservation des droits et franchises dont ils jouissaient auparavant. Mais les chefs boccésiens, songeant à l'éloignement de la Russie, étaient beancoup mieux disposés à demander la protection de l'Autriche qui leur semblait plus efficace. Aussi quand les troupes autrichiennes parurent vouloir entrer dans le canal, le vladika écrivit au baron Tomachitch, nommé qouverneur de la Dalmalie, et au général Miloutinovitch, commandant des susdites troupes, pour les prier de suspendre momentanément les opérations.
Cependant Host, ayant réussi à établir des batteries sur le Vérmats, canonnaït la forteresse, qui fut bientôt réduite à la dernière extrémité, Le 27 décembre, le général Gauthier signa la capitulation antérieurement offerte et remit les clefs de la forteresse à deux déléqués de la commission centrale : Vouko Rädonitj et Vincenzo Lovrentchilj.
Trois jours après, les Anglais abandonnèrent tout à fait les Bouches, en en remettant le commandement au vladika, et le général Miloutinovitj, qui s'était avancé jusqu'à Château-