Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

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AVIS DES ÉDITEURS.

Un tiers de ces Hymnes civiques paruten l'an 4, à la suite du Poëme sur le Calendrier républicain; c’étoit le moment de la réaction. Il parut incognito, c’est-à-dire , qu'aucun journaliste ne voulut en parler , quoiqu'il eût été envoyé à tous. Un seul , qu’il est inutile de nommer, en fit un extrait moqueur et dérisoire. N’osant pas tout-à fait dire des injures à l’auteur, il tourna l’ouvrage en ridicule , et l’on sait que, dans ce bon siècle, un ridicule reste, qu’il soit bien ou mal appliqué. D’autres furent plus adroils; ils attribuèrent à des écrivains célèbres Les plus jolies pièces de l’auteur: ainsi on vit paroître dans leur feuille FÆymne à l'Amitié, sous le nom du chevalier de Boufflers , ce qui étoit fort honorable pour Cubières et fort commode pour le journaliste. Le Recueilde Cubières étoit là pour répondre à toutes ces gentillesses : Cubières se tut, et il fit bien.

Nous espérons que le Recueil dé Cubières aura plus de succès en l’an VI qu’il n’en a eu en Van IV : graces au 18 Fructidor , l'esprit répu-