Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

DES ÉDITEURS. ak sont les mouvemens du siyle : c’est ce qui fait

vivre un ouvrage, et le vôtre en est rempli.

Pleurez , concitoyens, pleurez vos frères d'armes... Les voilà les héros dont la troupe aguerrie..

Est-ce toi, peuple anglais, que poursuit notre haine ?

Non.

» Tous ces mouvemens sont naturels, et font honneur au cœur dont ils partent. Il seroit à desirer qu'une ode comme la vôtre fût chantée dans nos ports et sur nos flottes, comme l'hymne des Marseillais l’a été dans toutes nos armées : cela opèreroit des prodiges.

» Il y a déjà deux ans que cette Ode au Vengeurestimprimée, et aucun des journalistes n’en a parlé. Que je serois heureux si mon suffrage pouvoit vous dédommager de leur silence !

» Deux autres poètes, le Pindare et le Tibulle français, ont composé chacun une ode sur le même sujet. Il me semble que pour imiter le Brun.vous avez allumé votre enthousiasme au feu de son génie , et que" votre vol pindarique laisse Parny au-dessous de vous. Comment se fait-il que ce poète, qui a tant de goût, ait cru pouvoir admettre les mots de éribord et de basbord dans des vers lyriques ?