Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

DIVERSES. 175

Avançons.….l’amour me l’ordonne : Quel spectacle !.… d'affreux barreaux... Us me rappellent tous mes maux,

Et mon courage m’abandonne.

Dansle jardin je vois ta mère, Je joins les mains pour l’implorer; Elle que mon sort désespère Æt qui ne cesse de pleurer ;

Elle que sa douleur entraîne Et précipite dans ton sein,

Et dont le front jadis serein Est le vrai miroir de ma peine.

Près d'elle je te vois, Lucile, Dans l'air agitant un mouchoir; Ton visage autrefois tranquille, Peint aujourd’hui le désespoir. Ah ! quand vous reviendrez, de grace, Asseyez- vous plus près de moi: Je süis heureux quand je vous voi ; Et sur-tont avec ion Horace.

Des mortels active industrie Supplée aux regards impuissans s Par des tubes dont la magie Rapproche les objets distans à Qu'un de ces tubes secourables Vienne adoucir mes noirs chagrins, L’aspect de tes charmes divins Rend heureux les plus misérables.