Le traitement des prisonniers et des blessés par les Austro-Germano-Bulgares : résultats de l'enquête exécutée sur le front de Salonique
village de Bresovitza, arrondissement de Déjevo, département de Rachka, et du soldat Srovan T. Markoviren, du village de Srnié, arrondissement de Rassina, département de Krouchevatz, tous deux dela première compagnie du troisième bataillon du 44° régiment d'infanterie. « Ils ont déclaré que, le 4 octobre de l’année dernière, ils sont allés avec le soldat Andjelko Viktorovitch en patrouille pour voir si, à Kamenita Tchuka, il y avait des Bulgares, et combien. Lorsqu'ils furent parvenus au piton même de cette Tehuka, ils y ont trouvé un soldat serbe étendu par terre et ayant une pioche enfoncée dans la poitrine, la pointe en l'air. Ce soldat avait été blessé d’abord à l'épaule gauche. Non loin de celui-ci ils ont découvert un autre soldat serbe avec une baïonnette enfoncée dans le crâne au-dessus de l'oreille gauche. Le cadavre étant inondé de sang, ils n'ont pu découvrir d’autres blessures: mais, à en juger d’après la position des mains, ils pensent que le malheureux devait être vivant au moment où on lui a enfoncé la baïonnette dans le crâne. Lorsque la patrouille s’est approchée du rocher le plus grand du piton, les soldats y ont trouvé un Serbe assis, le fusil à la main dans la position de garde. Il était tué et Le fusil lui avait été attaché de cette façon; ils n’ont pu voir de quelle manière le soldat avait péri parce que les Bulgares les attaquèrent et les forcèrent de se défendre. » — Signé : Mara M. Rarkovirc et Srovax T. Markoviren. Certifié conforme par le commandant M. Miatovitch. Interrogatoire fait à l'état-major du troisième bataillon du 14° régiment le 22 janvier 4917. Sur le front, ad O. Ne 373.
Cet interrogatoire est confirmé par lé rapport suivanl du troisième bataillon du 44° régiment à l'état-major de la troisième armée serbe, en date du 3/18 octobre 1916:
« Il y a cing jours, notre corps des volontaires a afta-