Le traitement des prisonniers et des blessés par les Austro-Germano-Bulgares : résultats de l'enquête exécutée sur le front de Salonique

« Beaucoup de prisonniers serbes ont été massacrés par les soldats bulgares, qui racontaient ensuite leurs mélaits. » — Sravros Groncranis, 29 ans, de Stenimachos, sergent-major du 21° régiment d'infanterie bulgare.

« Le témoin a vu à Skoplié, à Katchanik, Férisovitch et Prizren des soldats bulgares qui ont massacré des prisonniers serbes. C'était en novembre et décembre 4943. » — Acexranis Srepnanos, 26 ans, du village de Vané près d'Anchialos, sergent-major du 4° régiment de cavalerie bulgare.

« Le témoin déclare que les Bulgares, lorsqu'ils avaient fait des prisonniers, les tuaient. Les soldats leur prenaient tout et les battaient avant de les tuer. » Suxos ALexanpros, 24 ans, de Kastoria, sergent au 1° régiment d'infanterie bulgare.

« Lorsque le témoin est arrivé avec son régiment à Kiustendil, des officiers — le commandant de la 9° compagnie, Bounardjieff, et celui de la 11° compagnie, Grigoroff — ont dit à la troupe de tuer tous les Serbes, de violer les femmes, en un mot de détruire la race serbe. On a laissé aux soldats pleine liberté de commettre tous les excès et, d’autre part, on les a menacés de punition s'ils se comportaient convertablement avec la population serbe. Jusqu'à Férisovitch les deux compagnies susnommées n’ont point fait de prisonniers, mais ont tout massacré sans distinction. Près de Vrania, à Bojanovitch, les soldats ont amené au monastère 350 hommes et 3 ou #4 femmes el les y ont massacrés. Il y a avait aussi quelques soldats parmi les victimes, des enfants et 9 prêtres. Le témoin a vu personnellement une cinquantaine de cadavres des victimes. Il les a vus à environ un kilomètre du monastère,, près du

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