Les grades militaires sous la Révolution

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vement le rang de lieutenant et de capitaine, même de chef de bataillon ou d’escadron et de chef de brigade.

Le décret du 21 février 1793 attribua deux quartiers maîtres trésoriers à chaque demi-brigade. Il y en eut trois, c'est-à-dire un par bataillon, lors du premier amalgame (42 août 1793). Le 44 germinal an LIT (3 avril 1795) la Convention décréta que les quartiers-maîtres seraient à la nomination du conseil d'administration de la demi-brigade et que celui de la demi-brigade aurait le grade de lieutenant, tandis que ceux des bataillons auraient celui de sous-lieutenant. La loi du 23 fructidor an VII (9 septembre 1799) n'en conserva qu’un et remplaça l’autre par le vaguemestre. « Celui-ci aura le rang de sous-officier. Il sera chargé de tout ce qui concerne les équipages du corps et fera les fonctions de facteur pour les officiers, sous-officiers et soldats. » Il recevra une solde de 600 francs.

Le 31 juillet 1791, l’Assemblée constituante attribua aux quartiers-maîlres une solde annuelle de 1,400 livres.

Un décret du 28 nivôse an II (17 janvier 1794) révoqua l'indemnité qui avait été accordée, le 27 août 1793, aux quartiers-maîlres trésoriers pour le numéraire qu'ils versaient dans les caisses des payeurs généraux.

La loi du 2 thermidor an II (20 juillet 1794) fixa la solde quotidienne du quartier-maître trésorier à 6 livres 10 SOUS ; celles du 23 floréal an V (12 mai 1797) et du 23 fructidor an VIT (9 septembre 1799) lui attribuèrent un traitement annuel de 1,200 francs, qui fut élevé à 1,400 francs pour l'artillerie à cheval.

ADJUDANTS-MAJORS

Les adjudants-majors étaient des fonctionnaires. Leurs attributions consistaient à servir d'officiers directeurs dans les manœuvres, et il y en avait un par bataillon.