Les grades militaires sous la Révolution

24 LIEUTENANTS ET SOUS-LIEUTENANTS

dans la cavalerie, et la 2° 1,100 francs et 1,250 francs. La solde s’éleva à 1,500 francs et 1,700 francs dans l'artillerie pour la 1° classe, et à 1,300 francs et 1,500 francs pour la 2°. Il ÿ eut en plus des lieutenants en second avec une solde de 1,100 francs.

Le grade de sous-lieutenant avait une importance considérable, car c'était le premier pas des officiers dans la hiérarchie militaire. Aussi, le 28 septembre 1791, l’Assemblée constituante rendit un décret dont voici deux articles :

« Art. IT. En conséquence, à dater du 15 octobre prochain, nul ne pourra être admis aux emplois de sous-lieutenants dans l’armée qu’après avoir justifié d’une instruction et d’une capacité suffisantes, en se soumettant à des concours etexamens.…

« IV. Tous les citoyens français, depuis l’âge de seize ans jusqu’à celui de vingt ans accomplis, pourront se présenter à ces examens, pourvu qu'ils soient de bonne conformation et qu’ils puissent fournir des certificats de civisme, de bonnes mœurs et de bonne conduite, de leurs municipalités respectives. »

Le 10 novembre 1791, on décréta que la moitié des places de sous-lieutenant appartiendrait aux sous-officiers de l’armée.

Le 31 juillet 4790, l'Assemblée constituante fixa le traitement des sous-lieutenants à 800 livres.

La loi du 2 thermidor an II (20 juillet 1794) attribua aux sous-lieutenants une solde quotidienne de 4 livres 5 sous, qui devint, le 23 floréal an V (12 mai 1797), un traitement annuel de 1,000 francs dans l’infanterie et de 1,150 francs dans la cavalerie. Ces chiffres furent maintenus par la loi du 23 fructidor an VII (9 septembre 1799).