Les Révolution

Tous les gouvernements promettent avec une sorte d’orgueil le calme et le repos. Quel est celui qui n’a pas dit un jour : « Je suis venu clore l’ère des révolutions? » Il ne manque jamais de flatteurs pour applaudir et débiter aussitôt, s’ils sont un peu lettrés, trois ou quatre vers de Virgile en l'honneur du nouvel Éole qui maîtrise les vents et les orages. Malheureusement l’outre des tempêtes reste toujours ouverte et le dieu qui doit La fermer n’a pas encore paru.

Quoi! toujours des révolutions? Eh! comment finiraient-elles si les institutions refusent encore de se prêter aux besoins des peuples et si la force est toujours nécessaire pour assurer le triomphe de leur volonté ?