Les Révolution
RÉVOLUTIONS DE L'AVENIR. 247
quand elle s’immobilise dans les droits d’ainesse, les majorats ou la main-morte civile et ecclésiastique : autre source de commotions, partout où n’a pas passé le souffle de la Révolution française.
Ona cherché de nos jours à éloigner le peuple de la politique, comme s’il ne devait vien en attendre. Le peuple s’est laissé convaincre ; il a suivi les conseils qu’on lui don: nait. Mais il s’est attaché avec d'autant plus d’ardeur à ces grands problèmes du travail, du capital et de la propriété, qu’il ne lâchera plus. Il s'agirait de lui montrer maintenant que ces questions ne l’intéressent pas. Oh ! la plaisante sagesse, qui, pour éviter quelques agitations politiques, ouvre elle-même la porte aux révolutions sociales !
Le suffrage universel, qui a été inauguré par notre seconde République, dont l'Italie a fait l'essai, pour fonder son unité, et vers lequel l'Angleterre marche à grands pas par sa réforme électorale, rend moins nécessaire cet appel à la force, qui est le dernier refuge