Les Serbes, Croates et Slovènes

LV LE SOUS ER B\E S

90.000 Italiens, dans l’ensemble du territoire. On se refuse à croire que, si l'Italie insiste pour s’attribuer celui-ci intégralement, c’est parce qu'il commande les voies d’invasion vers Tsélovets et la vallée de la Drave et vers Lioubliana et la vallée de la Save.

En ces parages, la véritable moyenne entre les frontières historique, Stratégique et ethnique, c'est la frontière géographique, c’est l’Isonzo.

Trieste et sa banlieue formaient un district à part dans la Cisléithanie, comme Riéka dans la Transléithanie. La ville est un peu plus italienne que yougoslave, rien qu'un peu plus. Le recensement de 1910 a donné 119.000 Italiens et 59.000 Sloyènes, mais les élections de l’année suivante ont prouvé que ces nombres étaient le produit de combinaisons analogues à celles pratiquées à Riéka par les Magyars. On s’est alors aperçu en effet que les Slovènes étaient 71.000, et les Italiens 403.000. Quant à la population de la banlieue, elle est exclusivement slovène. Elle comprend quelques mots d'allemand, elle ignore l'italien autant que le hongrois,

Il ne faut donc pas s'étonner que le désir

PUR DE SQUTE PR ARTE

18