Les Serbes, Croates et Slovènes
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chêne, entré dans une grande colère, et M. Radovitch et ses collaborateurs avaient démissionné.
Certains journaux insèrent à chaque instant les protestations du détrôné. La lecture de ces papiers, confrontée avec la matérialité des faits universellement connus, rend inévitables, pour un observateur imparüal, diverses constatations. L’ex-monarque et laminuscule équipe de ses suprêmes défenseurs affirment que les Serbes promènent la terreur par toute la Tserna-Gora, et que tous les députés à l’assemblée de Podgoritsa devaient leur élection à la violence ou à la corruption. Mais ils n’ont pas encore fourni la moindre preuve, même morale, à l’appui de telles assertions.
Ils affirment que la majorité, la presque totalité de la population leur est demeurée fidèle. Mais pas un d’entre eux n'est allé s'offrir aux acclamations de cette masse loyaliste, depuis près de quatre mois que leur pays a recouvré la paix. Ils affirment que la volonté des Tserna-Goriens de ne pas s’unir à la Serbie est établie par des insurrections. Maïs il a été publié en Suisse, en Angleterre, aux ÉtatsUnis, que ce prétendu soulèvement se réduit