Les Slovènes : avec deux cartes
ments. Quand les Magyars eurent été défaits dans la plaine du Lech, le colonisateur allemand tourna de nouveau ses regards vers les pays des Slovènes alpins. Les abbayes (Freising, Brixen, Bamberg) et les couvents allemands ÿ reçurent, comme donation de l'Empereur, de vastes territoires qu'ils colonisèrent avec des colons de leur nationalité. La frontière linguistique slovène recula sur plusieurs points : il y eut même des intrusions au cœur de la nation. L’îlotle plusimportant de la langue allemande est aujourd'hui celui de Kocevje (Gottschee) ; les autres ont été absorbés dans la plupart des cas par le Slovénisme.
La communauté croato-slovène. — Les incursions turques mirent un terme (depuis le commencement du XV° siècle) aux progrès ultérieurs dela germanisation ; le colon allemand cherchait du terrain fertile et sûr pour la culture, tandis que la région slovène était livrée à la marée osmanique. Sans secours de l’'Empire pendant tout le XV° siècle, et plus tard, même pendant assez longtemps, très mollement soutenu, le paysan slovène et croate, réduit à l'extrème, recourut à une défense efficace du pays ; il établit en cas d'incursion ennemie incursion qu'on annonçait aussitôt dans tout le