Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

Rep

ron, l’engageant à venir à moi, ajoutant: Votre présence sauvera de braves soldats, etc... — Votre régiment est pris! — Non, général; venez, venez au nom de tout ce que vous avez de plus cher, votre vie, compromise, si vous suivez ces fuyards; venez, vous aurez deux bataillons braves et dévoués pour escorte... » Je ne voulais pas lâcher mon général trouvé; je le décide enfin. Heureux d’avoir trouvé un sauveur pour mon régiment, je m'empresse de passer devant lui pour lui indiquer le chemin, il me suit. J'avais à peine fait quatre temps de trot de cheval que, me retournant pour jouir de ma conquête si péniblement acquise, je vis qu'elle m'avait abandonné.

(LEMoNNiER-DELAFOSSE, Campagnes, p. 165.) Le Général AUGEREAU Le général de brigade Augereau mourut de chagrin à Berlin, où il avait été envoyé pour être jugé, (Général BERTHEZÈNE, Souvenirs, t. Il, p. 142.) Le Général BAGNERIS Quoique borgne, Bagneris, en fait d'intérêt, n’était ni myope, ni borgne; il est mort fort riche, (Général THIÉBAULT, Mémoires, t. IV, p. 202, note.) Le Général BALLAND Bonaparte se fit rendre compte des contributions

payées par la ville de Vérone. Le général Balland avait reçu 200,000 livres.

(Trozarp, De Montenotte au Pont d'Arcole, p. 390.)

Le Général BEAUHARNAIS;

Alexandre, vicomte de Beauharnaiïs, né à la Martinique en 1760, guillotiné le 23 juin 1794... Traduit devant