Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

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eu, et pour lui et pour d’autres; qu'il faut que, sans délai, il restitue tout ce qui, dans la levée des contributions, a été à son profit; que l'Empereur, qui ne veut pas outrer les mesures de sévérité, voudra bien ne pasaller plus loinsices sommes sont promptement rétablies dans la caisse de l’armée; maïs que, si le général Solignac tarde à le faire, il sera traduit devant une commission militaire comme ayant détourné à son profit des fonds destinés à servir à l'entretien et à être la récompense des soldats. — NAPOLÉON.

(Correspondance de Napoléon F*, t. XII, p. 307.)

Le Général SONGIS

En 1807, le général Songis reçoit de Napoléon [er 100,000 francs en argent et 100,000 francs en rentes sur l'Etat.

(Correspondance de Näpoléon EF", t. XVI, p. 53.)

Le Général SOUHAM

Souham, prêt à arborer l’étendard de la révolte, mendia encore à Fontainebleau de l'argent à Napoléon, et sur moins de 100,000 francs restant seuls à celui-ci de l'empire du monde, il arracha encore à l'indignation de son ancien maître et souverain 10,000 francs que M. Fain

lui compta. (Général TaiéBauzr, Mémoires, t, IV, p. 528.)

Le Général STROLTZ

V. le général Bigarré.

Le Général TAVIEL

Le général Taviel, vers 1831, dit chez la comtesse de Sugny : «Il n'y à qu'un général qui n'ait pas volé en