Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs
— 189 —
nomie du concierge et sur le peu de courtoisie de sa maîtresse. Il ne faut pas souffrir cela, crie-t-on en chorus; il faut rappeler à l’ordre cette hôtesse incivile : Allons, Mouton, sois notre interprète. Vite à l'ouvrage; fabrique force épigrammes et apprends à cette princesse de Germanie, que nous devons chez elle être dans de beaux draps. Mouton ne se fit pas prier : dans sa verve alcoolique, il écrit la lettre la plus ordurière, la plus injurieuse, telle que, dans le carnaval, on n’oserait l'écrire à la plus abjecte des prostituées.
(CapeTt DE Gassicourr, Voyage en Autriche, p. 363.) à
Le Colonel PAYEN
Je fais partir le colonel du 7e de hussards, Payen. C’est un roué du Palais-Royal, un joueur de profession.
(Rapport de LaANDRIEUX au général KiILMAINE. Mémoires de l’adjudant-général LANDRIEUX, t. I, p. 349.) A
Le Colonel PION DES LOCHES te ñ
Je vidai ma malle (1) dans un sac de voyage que j'avais fait faire à Moscou avec une tapisserie du prince Baryatinski. (Colonel Prox Des LOCHES, Mes Campagnes, p. 322.) 4
Le fourgon, où je laissai une magnifique lunette d’approche, un joli secrétaire portatif en bois d’acajou et ma caisse de livres, fut abandonné. Mais je conservai une axtre caisse renfermant un superbe déjeuner en porcelaine de la Chine.
(Id., p. 323.)
(1) 1812.