Mémoires sur la Révolution française

80 MÉMOIRES DE MADAME ELLIOTT

maisons étaient tranquilles. Enfin, elle parvint à le cacher jusqu’au 2 septembre, quand parut un ordre pour toutes les sections de procéder à des perquisitions extrêmement sévères et à différentes heures de la nuit dans chaque maison. Il devint alors impossible à madame Meyler de garder plus longtemps M. de Champcenetz, et comme elle savait que je n'étais plus à Paris depuis le 10 août, elle m’écrivit la lettre, dont

j'ai déjà parlé, en me priant de venir à Paris.