Matériaux pour aider à la recherche des effets passés, présens et futurs du morcellement de la propriété foncière en France
INTRODUCTION. 35 ceLLEs au lieu de quatre. Je dis, Messieurs, des PARCELLES, parce qu'on ne compte plus guère par hectares où même par arpens dans nos campagnes. [lw’est que trop commun d'y voir des pièces, d’un céertare , d’une perche, et dont il faudrait un assez grand nombre pour égaler la superficie de cette salle où nous délibérons {1). »
L’assertion du noble Pair a été confirmée par une foule de témoins dignes de foi.—« J’ai vu, dans la ci-devant Lorraine principalement, et ex grand nombre, écrit M. Bosc, des champs qui n'avaient qu’un mètre de large sur deux ile long, et ceux du double de cettesuperlicie étaient extrêmement communs, parce que PARTOUT les cohéritiers veulent partager roures les pièces, quelque petites qu’elles soient (2). »
À l'appui de ces étranges révélations ,.ajou-
Re PNR (1) Développement d'une proposition faite à la Chambre des Pairs par M. le duc de Levis, le 22 Avril 1820. (2) Dictionnaire d'agriculture : Art, Subdivision des Lerres, vol. xiv.