Matériaux pour aider à la recherche des effets passés, présens et futurs du morcellement de la propriété foncière en France

40 INTRODUCTION.

En outre, én défendant, par de saines théories appuyées sur des faits précis mais locaux, ce que nous avons appelé lois parceldaires , cet écrivain s’est abstenu d’aborder la question des petits domaines insuflisans pour une charrue, domaines qui sont ici le seul et véritable point de la controverse. M. de Gasparin a soigneusement évité de s’expliquer sur ceux-ci, bien qu’il eût été mieux placé qu'un autre pour en entreprendre la défense, par cela seul que les quatre principales cultures du département qu’il babite , la vigne, l’olivier, le murier et la luzerne, s'adaptent à merveille aux très-petites exploitations.

li ENT Elle Rbe ts ue Loninett den Dre pe nn page 265 , qu'il s’étend sur es neuf dixièmes des com munes d’une partie considérable du royaume.

Pour faire mieux comprendre à quel point le morcellement a multiplié les servitudes qui pèsent sur les terres soumises au double droit de parcours et de passage, cet écrivain s'est vu appelé à forger un nouveau mot ; celui de terres SERV ES. Or, si le morcellement a triplé, ou seulement doublé , non leur étendue , mais la quantité des propriétaires soumis à ces deux servages, M. de Pradt se serait trompé en aflirmant que la révolution a simplifie les propriétés foncières. Le servage des droits féodaux dont elle a délivré les Français était moins étendu,

et selon nous, moins fâcheux que celui-ci.