Observations du comte de Lally-Tolendal sur la lettre écrite par M. le comte de Mirabeau au Comité des recherches, contre M. le comte de Saint-Priest, ministre d'État
reviendra. Et qui fait à quel genre de malheurs nous ne : fommes pas aujourd’hui condamnés (1)?
tout cela eft. Or, je dis, moi:
Que le i
premier propos prè
Tout cela fait frémir, tout cela paroît infenfé : mais
té au miniftre, & celui prèté
enfuite.à plufreurs perfonnes , non-feulement ne font pas
a-peu-près tiellement entre eux pour
ans les mêmes termes, mais different eflenla forme & pour le fond.
waucun des deux n’a ni reflemblance ni liaifon avec le fecond attribué au miniftre. Que ,quand tous les fais nouvellement pofés feroient
vrais & prouvés , l'ombre d’un reproche.
le miniftre n’auroit pas encore encçouru
Qu’enfin, ces faits paroiffent évidemment controuvés,
ê ne peuvent,
fous aucun rapport, motiver une infor-
mation du comité des recherches. 1° Le premier propos prêté au miniftre , & celui prêté aux quidams , different pour la forme & pour le fond. Il ne faut que les montrer lun à côté de l’autre , pour
le prouver.
Premier propos attribué au miniitre , & .retraété.
:..... Quand vous aviez
un roi, vous aviez du pain: SpA
aujourd’hut , vous en avez
douxe cent, allez-leur en de-
mander. (Pag. 4. de la lettre de M. de Mirabeau).
Propos attribués à plufieurs perfonnes.
On vous trompe. Il ne faur qu'un roi. L’affemblée nationale vous égare. Pour nous , NOUS partagerons toujours tout ce que nous avons avec vous. Nos fortunes font les vôtres , 6 nous périrons pour vous défendre contre les ennemis du bien public. ( Pag. 3 de la lettre dé M. de Mirabeau ).
Faut-il difcutér , pour prouver que ces deux propos ne font pas d-peu-près dans les mêmes termes, qu'ils n'of
ee
- (x) Le décret du 7 n’avoit pas Été PIÉVUe
frent