Oeuvres diverses

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« lindispensable : utilité d’une mesure de salut pu« blic (1), nous en fassions le texte et le prétexte (2) « à calomnier (3), là est le mal!

« Pour moi, je le déclare, si on me jette comme une « offense l'impôt des 45 centimes, je le relève comme « un fait qui m’honore (4), comme je m’honore d’avoir « été membre d’un gouvernement (5) qui a prononcé « l'abolition de: la peine de mort, de l’esclavage, du « serment politique; qui n’a proscrit personne et qui « s’est retiré les mains pures, le front haut, emportant « pour seule fortune ce décret de l’Assemblée Consti« tuante, qu'il avait bien mérité de la Patrie !

« Salut cordial.

« (RARNIER-PAGES: »

On conviendra que, pour jeter de pareilles bourdes à la face du public, il faut avoir un grand mépris pour lui, une foi vive dans l'ignorance et l’aveuglement du

(1) «Il n’y a pas d’athées » dit arrogamment le spiritualisme Eh bien, ceux mêmes qui combattent les 45 centimes sont forcément convaincus de l'utilité de cette mesure propice aux épithètes. Une demande, aimable farceur :

En dépit de tout votre tapage, en êtes-vous bien convaincu, vous ?

(2) Texte, préteæte. Joli!

(3) Quis tulerit Gracchos de seditione querentes. Vous calomnier serait difficile, vous ne l'avez été que par les naïfs qui ont cru et proclamé votre foi révolutionnaire. Meurtrier et traître qui, sous de nouveaux masques, veux continuer ta vieille intrigue, je ne te calomnie pas, je t'excuse!

(4) Avez-vous déjà - peur qu'on l'oublie? Soyez tranquille.

(5) Boum! Boum! Zin! Zin.! Voilà l'hymne en l'honneur du Gouvernement provisoire, finale inévitable de ces sortes de morceaux. Les soi-disant bienfaits de ce détestable régime ont été réduits à leur juste valeur.

Il « aboli la peine de morten matière politique et sous son règne même, Rouen plébéien était ésorgé par ses bourg'eOIS ; quelques mois plus tard, Lahr et Daix portaient