Portalis : sa vie, et ses oeuvres
AU CONSEIL DES ANCIENS 107
Parlement d'Aix, franc royaliste !. » Quelques jours plus tard, le 4 novembre 1795, il disait encore ju même correspondant : « Croyez-vous que ceux » qui choisissaient pour représentants M. d’'Ambray, , M. de Bonnières, l’abbé Morellet , Gibert des , Molières, Portalis, fussent des républicains et même des constitutionnels de 1791 2? » La conviction du parti royaliste sur ce point paraissait arrêtée ; car, au commencement de 1797, lors de la découverte de la conspiration royaliste de l'abbé Brotier, le Directoire trouva, dans les papiers de cet ecclésiastique, la note suivante, qui fut rendue publique :
« …… Affaires étrangères, M. Hénin, ancien pre» mier commis.
» L'Intérieur, laisser Bénézech.
» La Marine, M. de Fleurieu.
» La Justice, M. Siméon ou Baresseux.
» Les Finances, M. Bernignot de Grange, rue de » Saint-Florentin, vis-à-vis l’hôtel de l’Infantado.
» Un Barbé-Marbois, qui a des talents, de l’instruc» tion, qui a été intendant à Saint-Domingue, et qui » passe pour honnête.
» Ponts et chaussées, M. de la Millière.
» Subsistances, M. de Vauvilliers.
» Commissaire général des prisons, M. Sourdas.
» Police, laisser Cochon *, on y mettra Portalis ou » Siméon, si Baresseux est à la Justice.
»
1. Mémoires et correspondance de Mallet du Pan, recueillis par M. A. sayous, lome IT, page 188. 2. Ibid., page 190.