Précis de l'histoire de la révolution française. T. 1-3

CHRONOLOGIQUE. \ xxxii)

THERMIDOR AN II.

JUILLET et AOUT 1794.

x therm. (10 Juill.) Collot-d'Herbois est nommé président.’

2 therm. (20 jnill.) Barras annonce la prise de la ville et de la citadelle de Namur.— Tous les admiuistrateurs suspendus ou destitués sont tenuspde 4: itter Paris sous trois jours.

8 therm. (26 juill.) Un discours lu par Robespierre devient le signal d’un soulèvement gémirall contre lui. I’impression et l'envoi à toutes Les & unes en sont décrétés. — Plusieurs membres s’y of, Sent. — On demande que Kobespierre nomm les mem. es qu'il accnse, et que son dis= cours soft rer"byé à l'examen des déux comités de salut public et de sûvteté généréle. —Robespierre déclare que c'est en commettre Ju£es ceux qu'il accuse, — La con= vention rapporte Le décret d'? voi. —Barrère donne lecture des nouvelles officielles .:s armées,

9 therm. (27 juill.) St-Just vient #71 tribune défendre le discours de Robespierre. — Il est i errompu par Tallien, qui, pour faire cesser les divisioi qui exisient daus l'assemblée, demande que le ridéau soit entièremert déchiré. Il déclare qu’il a été hier aux jacobins; qu'il a ? :mi pour la patrie; qu'il a vu se former l’axmée da nouveau Cromwel; qu'ils’était armé d’un poitmard, si la convention n'avait pas le conrage de décréter d'accusation Robespierre. Il demañde que la convention se mette en permanence ; que Henriot et son état-major soient arrêtés. — Cette proposit rest décrétée, ainsi que l'arrestation de Boulanger, Duthas ét Dufraise, et la suppréssion de la place de commañdant-uénéral de la garde nationale. —Tallien fixe laltertion de la convention sur le discours prononcé hier, à la tribune, et répété le soir aux jacobins par Robespiefff+— Luchet demande l’arrestation de Robespierte, =. bespierre jeune demande à partager Le sort de spn frère. Les deux frères sont arrêtés, ainsi que Couthon, St ®t et Lebas. La convention les fait sortir de son Sein . 4sla barre, s'écrient tous les membres. — Collot-@H.rbe s s'appuie du discours même ce Robespierre pouf + cnnyaincre de ses crimes. — La séance est suspendue, ef reprise à sept heures du soir. La municipalité et le département de Paris sont mandés à la barre. — L'errest® on de Payan et de FleuriotLescot, maire de Pari , est décrétée. — Collot prend le fauteuil : il annonce Que des scélérats ont investi le comité de sûreté générale, et s’en sont emparés. — Goupilleau , que Henriot vient de s'échapper, et qu'on l’emmène en triomphe. —Elie Lacoste, que Robespierre à été conduit à la maison commuue, oùil a été embrassé par les officiers municipaux. La convention met hors

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