Précis de l'histoire de la révolution française. T. 1-3

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12 vent. (2 mars.) D. d’arrestation contre Barrère, Vadier, Collotd'Herbois et Billaud.

23 vent. (13 mars.) D. sur une nouvelle organisation de nos armées.

25 vent. (15 mers.) D. que tout individu de tout âge et de tout sexe

- recevra , à Paris, une livre de pain par jour.

26 vent. (16 mars.) D. qui détermine les attributions du comité de salut public dans la direction des relations extérieures.

28 vent. (18 mars.) D. que les citoyens de Paris seront tenus de monter leur garde en personne, excepté les fonctionnaires publics et les sexagénaires.

30 vent. (20 mars.) Suspension provisoire des ventes des biens des condamnés, et confirmation, sauf indemnités, de celles déjà faites. ï

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GERMINAL AN HI. MARS €t AVRIL 1705.

2 germ. (22 mars) La convention adopte un projet de loi de haute police présenté par Sieyes.

5 germ. (25 mars:) Discussion sur Collot-d'Herboïs, Barrère, Billaud et Vadier.

- 10 germ. (30 mars.) Continuation de la discussion sur les quatre députés prévenns.— D. qu’ils seront entendus de deux jours lun, depuis 10 heures du matin jusqu'à 5 heures du soir.— D. qu’il n’y a pas lieu, quant à présent, à délibérer sur la convocation des assemblées primaires. Qu'il sera nommé une commission pour s'occuper des lois organiques de la constitution.

za germ. (x avril.) Boissy-d’Anglas lit un discours sur les subsistances ; il est interrompu par une foule immense qui s’est précipitée dans la convention eu criant: Du pain, du pain, — Merlin de Thionville s’élance à la tribune: il déclare, au nom des pétitionnaires, qu’ils n’en veulent point à la convention, mais réclament seulement du pain et la constitution de 1793. Plusieurs citoyens de ceux qui sont entrés avec la foule se portent à la barre, et parlent au nom de leurs sections. Tous demandent du pain et la coustitution de 1793; mais ils ne veulent pas sortir de la salle pour présenter leurs vœux par une députation, ainsi que le président les y avait engagés. Après quatre heures de tumulte, pendant lesquelles la générale battait dans toutes les rues, la foule s’est écoulée sans avoir obtenu que Passemblée délibérât sur leur demande, La convention suspend la délibération sur les subsistances. On annonce que Auguis a été blessé et est détenu à la section du Pauthéou; qu'ou a aussi fait feu sur Peymières. — Barras propose de nommer le général Pichegra commandant de la force armée, et on lui adjoint Barras et Merlin de Thionville. — Léonard Bourdon est décrété l’arrestation. — La convention déclare qu’il y a aujour+