Précis des événements militaires, ou Essai historique sur la guerre présente : avec cartes et plans. T. 1, Renfermant les évènmens les plus remarquables depuis la reprise des hostilités au mois de Ventôse jusqu'à la fin de l'an 7 de la République française (mars à septembre 1799.)

) 119 ) peu de tems et presque d'un seul coup.

Mais si l'on ne trouve pas dans les deux

grandes guerres , qui ont marqué le commencement et la fin de ce siècle, uné pareille situation générale des affaires en Italie, on peut du moins indiquer des rapprochemens très-intéressans de circonstances particulières et de positions semblables. En voici un exemple. . En considérant les suites funestes pour les Français de la bataille perdue par le général Schérer entre Vérone et Mantoue, on a pu observer que les avantages qu'il se promettait de lŸvictoire ne balançaient point les désastres qu'entraînaient la nécessité de sortir du Mantouan, la dispersion des garnisons , la réduction de l’armée, l'isolement des places et des postes sur les deux rives du PO, et l'abandon de l’armée de Macdonald; tandis qu'au contraire le général Kray, quand même il eût été complettement battu , trouvait, en repassant l'Adige, les premières colonnes de l'armée auxiliaire russe , et reprenait l'offensive. A l'ouverture de la campagne de 1701, le prince Eugène, ayant des forces à-peuprès égales à celles du maréchal de Caunat qui avait aussi jetté une garnison française

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