Précis des événements militaires, ou Essai historique sur la guerre présente : avec cartes et plans. T. 1, Renfermant les évènmens les plus remarquables depuis la reprise des hostilités au mois de Ventôse jusqu'à la fin de l'an 7 de la République française (mars à septembre 1799.)

) 179) moindre que celui des frontières de l’est. Cette ligne de forteresses de la premiére importance, liées entre elles et soutenues par des places du second ordre, formant dans les intervalles des premières, une seconde et même, en beaucoup d'endroits, une troisième ligne , offrait d'inapréciables ressources, elle couvrait et facilitait les mouvemens , permettait de dégarnir des fronts entiers de.ce vaste tetranchieméint pour renforcer les parties qui étaient ché vivement attaquées. L'opinion augmenta même cette force au-delà de sa réalité : en 1794, les alliés avaient forcé la barrièté, etils s'arrêtèrent devant des places de _ sétün de ligne, dont la défense donna le tems de foires une nouvelle armée, et de reprendre l'offensive.

On peut avec confiance tenter le hasard des conquêtes et chercher à porter le théâtre et le poids de la guerre chez l'ennemi , quand on part d'une base aussi solide que l’est une telle frontière; car on ne court point, en cas de revers, une chance égale à celle qu'on fait courir à l'ennemi, et c'estla seule règle qu'il faille suivre, c’est la véritable épreuve des bons plans de campagnes tracés pour des armées à peu près d'égale force.

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