Précis des événements militaires, ou Essai historique sur la guerre présente : avec cartes et plans. T. 1, Renfermant les évènmens les plus remarquables depuis la reprise des hostilités au mois de Ventôse jusqu'à la fin de l'an 7 de la République française (mars à septembre 1799.)
(41) chienne où commandait le prince dé Schwartzemberg. Il demanda si la dépéche de la cour de Vienne attendue par le directoire était arrivée , et sur la réponse négative du prince , il déclara la rupture de l'armistice.
Cette formalité fut suivie d'une attaque très-vive. L'avant-garde autrichienne fut repoussée jusqu'à Holzkirchen et Klostersussen, jusqu à ce que les détachemens du gros de l’armée arrivèrent pour la soutenir. Après ce premier engagement, les Français prirent une position avantageuse sur les hauteurs d'Ostrach et de Mengen.
Le 21, l’archiduc attaqua à son tour, et pour parvenir à déposter Jourdan de sa position en avant de Pfullendorf ; il forma trois colonnes d'attaque; celle de druite aux ordres du prince de Furstemberg passa tout près de Mengen le long du Danube ; la colonne de gauche suivit le chemin d'Altschhausen à Pfullendorf; il conduisit lui-même sa colonne du centre à travers le vallon marécageux de l'Ostrach par la chaussée de Salgau.
Jourdan, après une vive résistance sur tout le front de sa ligne, n ayant pu maintenir sa gauche déja tournée, abandonna