Précis des événements militaires, ou Essai historique sur la guerre présente : avec cartes et plans. T. 1, Renfermant les évènmens les plus remarquables depuis la reprise des hostilités au mois de Ventôse jusqu'à la fin de l'an 7 de la République française (mars à septembre 1799.)
(55) morts n'avaient pu être enterrés depuis le 26, et le général Schérer convint le 29 au soir d'une suspension d'armes de quelques heures, pour remplir ce devoir.
Le lendemain, 30 mars, il ft attaquer de nouveau , par sa gauche , toute la chaîne des postes de l’armée autrichienne, et après avoir déposté le général Kaim de sa position devant Vérone, il fit jetter des ponts sur l'Adige et passer la division du général Serrurier, qui fit replier les Autrichiens sur la rive gauche, jusquà une demi-liewe de Vérone; une de ses colonnes atteignait 4e les hauteurs qui couvraient leur flanc droit, la route de Vicence et le camp de l’armée.
Pour repousser cette attaque, dont le succès pouvait isoler les places de Vérone et de Legnago ; le général Kray fit défiler à travers la ville la division du lieutenantfeld-maréchal Frôlich, qui, avec les généxaux Lattermann et Châteller, avait repoussé l'attaque de Legnago. Cette division attaqua les Français sur trois colonnes avec un égal succès, les força après une résistance opiniâtre à € retirer vers les ponts : cette retraite dut être si précipitée et la poursuite si vive, qu'une partie. seulement des colonnes françaises put re-
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