Qu'est-ce que le Tiers-État?

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ils offrént les motifs qui concourent à dé-”

terminer cette dernière combinaison de l'esprit et de la volonté, qui constitue ce qu’on appelle un parti pris.

Une assemblée ne formeroit jamais un vœu commun sans les opinions particulières

qui le préparent , et dont il se forme ; mais -

une fois la détérmination arrêtée , tout ce qu'il y a d’inutile où de dangereux dans les opinions préalables, doit tomber avec elles. L'assemblée ne connoît et ne "ape

qiie de son OUVrAagEe ; et son Ouvrage n’est ?

que la commune décision.

Si les pensées qui ont servi à la détermination de l’individi restent à son gré dans le secret impénétrable du cerveau, tandis que dans un corps collectif, les avis qui

ont excité et préparé $on jugement sont. nécessairement voués à la publicité ; je né :

vois dans cette différence, qu'une raison

de plus de regarder les opinions dans uné * assemblée, comme inhabilesà à compromettre j

léurs auteurs. Il doit y avoir pour toutesr, “un droit d’ asyle ; Sacré et inviolable , 'attas ché au liéu où elles“: ont cu “un |'moïhent éceesERe FR