Rapport historique sur les progrès de l'histoire et de la littérature ancienne, depuis 1789 et sur leur état actuel, présenté à Sa Majesté l'Empereur et Roi, en son Conseil d'État, le 20 février 1808, par la classe d'histoire et de littérature ancienne de l'Institut
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sur-tout de conserver, au milieu de ces révoiutions, l'alliance salutaire des idées religieuses et des doctrines philosophiques. M. Stapfer, suivant les traces d’un oncle qui avoit puisé dans la philosophie de Leibnitz de nouveaux appuis pour la religion, a cherché à mettre [a partie la plus épurée de la doctrine de Kant en harmonie avec le christianisme,
Une philosophie éclectique, la connoïissance des hommesetdu monde,unemôrale douce, quelquefois trop facile peut-être, un style agréable et pur, caractérisent les productions de M. Meister (de Zurich); on a goûté en France sa Morale naturelle, ses Études sur l'homme, ses Lettres sur l'imagination, &c. Ce dernier sujet a été traité également d’une manière distinguée par le disciple chéri de Bonnet, M. de Bonstett (de Berne); et le maître: respectable dent il a suivi les traces, n'eut pas désavoué ces ouvrages. On trouve la même profondeur et la même méthode dans les nouveaux écrits du même auteur, publiés en allemand, à Copenhague, dans Îes années 1800 et 1801; on y recueille de judicieuses observationssur la philosophie deslangues et sur la nature des facultés humaines.
M. le professeur Develey a donné au public de sages considérations sur le principe des méthodes,