Rapport historique sur les progrès de l'histoire et de la littérature ancienne, depuis 1789 et sur leur état actuel, présenté à Sa Majesté l'Empereur et Roi, en son Conseil d'État, le 20 février 1808, par la classe d'histoire et de littérature ancienne de l'Institut

PHILOSOPHIE. 323

résultat de l'essai qu'on espère en voir exécuter par l’ordre du Gouvernement dans la capitale par des hommes capables de la bien faire juger ; essai qui méritoit en effet d’exciter sa sollicitude.

Nous regrettons de ne pouvoir offrir un tableau aussi étendu des productions qui appartiennent dans ces vingt dernières années aux contrées méridionales de l'Europe. Mais, soit qu'elles arrivent moins abondamment en France et que les correspondances littéraires avec ces régions languissent davantage, soit que les idées dans cette partie de l’Europe se dirigent moins vers les études sérieuses et abstraites, soit qu'une obstination trop aveugle pour les anciennes méthodes scolastiques , et peut-être des alarmes exagérées sur l'influence de la philosophie, ne lui aïent pas permis de prendre l'essor, nous n'avons pu obtenir que des documens assez stériles sur les travaux qu'elle y a engendrés.

Nous ne connoissons en portugais qu'une traduction d'Épictète par M. Azevedo. Il ne paroît pas que les fouables eflorts de Paul- Antoine Verney pour préparer la réforme des études en Portugal, et pour y transporter la doctrine de Bacon et de Locke, aient été jusqu'à ce jour suivis d'aucun succès. Nous ne remarquons en

Espagne que les Institutions philosophiques X 2

Espagne, Italie, &c,