Rapport historique sur les progrès de l'histoire et de la littérature ancienne, depuis 1789 et sur leur état actuel, présenté à Sa Majesté l'Empereur et Roi, en son Conseil d'État, le 20 février 1808, par la classe d'histoire et de littérature ancienne de l'Institut
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à déplorer les effets de quelques erreurs. Toutefois l'Italie n’est pas restée étrangère aux travaux philosophiques de l'Europe : elle peut y joindre elle-même quelques productions, telles que le Traité de la vraie et de {a fausse philosophies ; les estimables travaux du P. Francesco Soave; les Institutions d'Altieri, de Facciolati, de Parti, de Farnocchi; les Dissertations de Cesarotti sur a langue ; les Préceptes de Baldinotti sur la direction de lame: les Élémens de logique et de métaphysique, par deux auteurs anonymes; le Voyage de Platon en Italie, espèce de roman philosophique placé dans un cadre assez heureux. Tels encore sont les utiles écrits de M. Bava Saint-Paul et de M. Fallette Barrol, qui lun et l'autre ontutilement coopéré à l'analyse des idées et à l’histoire de l'esprit humain. Tous les deux sont membres de cette académie de Turin, jus-. tement célèbre par ses travaux, devenue Françoise aujourd’hui par une adoption que nous devons compter parmi les plus précieuses acquisitions de cet Empire, et dont la gloire devient. ainsi une portion de notre propre gloire. Quoique les communications littéraires aient été depuis vingt ans moins libres et moins continues qu'à aucune époque des deux derniers siècles, et que nous nous soyons trouvés, par X 3