Rapport historique sur les progrès de l'histoire et de la littérature ancienne, depuis 1789 et sur leur état actuel, présenté à Sa Majesté l'Empereur et Roi, en son Conseil d'État, le 20 février 1808, par la classe d'histoire et de littérature ancienne de l'Institut
PHILOLOGIE. x
bibliothécaire de l'Académie de Gottingue , et l'un des associés étrangers de la classe. Ce vieillard respectable n’a pas cessé, pendant sa longue carrière, de bien mériter de la littérature Grecque et Latine. Ses travaux philologiques sont d’autant plus distingués, qu'on y remarque une connoïissance peu commune des monumens de l'antiquité. L'édition d'Homère, qu'il a récemment publiée avec des commentaires très-savans; celles de Pindare et d'Apollodore ; déjà réimprimées plusieurs fois avec le même luxe d’érudition; plusieurs dissertations qu’on lit dans les Mémoires de l’Académie de Gottingue, et dans un recueil particulier qu'il a publié, lui assurent à jamais la reconnoissance des hommes qui cultivent la philologie Grecque : il n'en mérite pas moins pour les services qu'il a rendus à la philologie Latine, comme on le verra dans un instant.
Après M. Heyne nous nommerons M. Schneider, professeur à Francfort-sur-l’'Oder, l'un des plus: grands heïlénistes de l'Aflemagne, comme il a prouvé par son Dictionnaire Grec et Allemand, qui a obtenu les suffrages de tous les savans de son pays. Ses notes sur les fragmens de Pindare, que M. Heyne a insérées dans l'édition de ce poëte, ses éditions d'Oppien, de Nicandre, de Théophraste, d'Orphée , de Xénophon, de