Relation des faits accomplis par les révolutionnaires genevois de 1794 à 1796 : extraite d'ouvrages contemporains, et suivie de documents inédits
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forces, ce parti Montagnard, auquel le Tribunal avait feint de ne pouvoir pas résister lorsqu'il lui demandait la mort des absous, se laissa environner, désarmer et incarcérer sans résistance.
(Les trois pages suivantes sont extraites de l'ouvrage de Thourel. Nous les avons jugées utiles pour la liaison des faits. Quant aux jugements que porte cel écripain, nous les avons appréciés dans notre introduction).
D'après la réquisilion qui lui en avait été faite par les elubs, la commission, déjà purgée des anarchistes qui avaient déshonoré le premier tribunal, se constitua en Tribunal Révolutionnaire, et publia qu’elle recevrait des dénonciations signées, mais qu'après cette nouvelle session tout dénonciateur serail poursuivi comme ennemi du repos public!.
Ensuite le Tribunal commença à instruire la procédure des Montagnards. Une circonstance pénible la plaça dans Ja déplorable nécessité de juger un jeune homme, Michel Benoît, qui dans un moment d'ivresse avait insulté Soulavie dans la rue; c'était un assez mauvais sujet, mais un brave soldat sortant du service étranger, et qui réclamait vainement auprès du Résident de France la pension à laquelle il croyait avoir droit. Le Tribunal erut devoir sévir, dans l'intérêt mème des démarches qu'il faisait pour obtenir la révocation de Soulavie, et il condamna ce mal-
? Voir la Note G à la fin du volume.