Relation des faits accomplis par les révolutionnaires genevois de 1794 à 1796 : extraite d'ouvrages contemporains, et suivie de documents inédits
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difficultés physiques et morales qui en rendaient l’exé» cution impossible. » — « Hélas! s’écria-t-il, nous avions
sous nos yeux une terrible leçon du danger qu'il y » a de trop s'écarter des lois qui nous ont gouvernés » pendant des siècles; et, pour le malheur de notre » patrie, nous ne l’avons pas mise à profil; ceux-là » même qui ont été les plus ardents à prôner le nou» veau système, ne seront pas les derniers à s’en re» pentir. Ils regretteront un jour, en maudissant leur » ambition et leurs vues de vengeance, ces mêmes lois » qu'ils ont anéanties, à l'ombre desquelles leur vie ei » leurs propriétés se trouvaient en sûreté. — Vous dites » que J'ai répandu de l'argent pour corrompre le peuple. » Dans toute autre circonstance, je croirais m'avilir en » réfutant cette odieuse accusation. Je n'ai pu commettre ce prétendu délit dans les ténèbres ; eh bien! » que ce peuple vienne ici déclarer si j'ai répandu
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» de l'argent pour le corrompre... Aucune voix ne s'élève contre moi... c’est ma justification. » — Comme le troisième chef d'accusation était à peu près semblable à l’un de ceux portés contre Cayla, et qu’il employa presque les mêmes moyens, je ne rapporterai pas l'extrait de cette partie de sa défense. L’accusation contre Decombes contenait deux chefs : «1° d'avoir, en 1789, fait tirer sur les citoyens par la garnison du poste de la Porte Neuve qu'il commandait,
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malgré que la loi dit positivement, que la garnison ne devait jamais servir contre le peuple; 2° d’avoir, quelque temps après, dirigé de nouveau la force armée contre les citoyens, et d’en avoir fait tuer plusieurs. »
« Des hommes, répondit-il, se jettent tout à coup