Un collaborateur de Mirabeau : documents inédits
SPAS missive accompagnant les lettres de créance de Reybaz auprès du Pouvoir exécutif provisoire : « Nous avons appris avec tous les sentiments de la plus vive gratitude les soins actifs et intelligents que vous vous donnâtes en dernier lieu pour sauver notre patrie des dangers dont elle paraissait menacée, et une conduite si généreuse vous à acquis les plus justes droits à la reconnaissance de tous vos concitoyens. »
Cette missive était datée du 23 novembre1792. Un mois après, Genève entrait définitivement dans la voie révolutionnaire, et, comme on sy était bien attendu, Tronchin ne revint pas à Paris. Il laissa même à son successeur le soin de faire lever le séquestre mis sur les biens de la famille Labat et d'obtenir la radiation de quelques membres de cette famille indûment portés sur la liste des émigrés.
Ce ne fut certes pas une sinécure que la charge de Reybaz en ces terribles années de
4793-1794, mais son dévouement patriotique