Une séance au Parlament anglais en 1791 : discourt prononcé à la rentrée de la Conférence des Avocats le 22 décembre 1879

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appelle les droits de l’homme! Considérons donc les effets qu'elle a produits en France. Je ne peux les regarder qu'avec horreur; les principes en sont détestables, les conséquences les plus à craindre. Les Français ont dit, et les Sociétés anglaises ont répété après eux, qu'ils avaient élevé un grand monument pour l'instruction du genre humain. Que pouvons-nous donc avoir à imiter? Serait-ce les derniers actes des auteurs de cette glorieuse forme de gouvernement? Un roi, tout, de nom, et qui n'est rien, gardé à vue comme un prisonnier d'État! Sa garde confiée au marquis de Lafayette, premier geôlier de Paris. Dernièrement on donne au roi la permission de s'éloigner de Paris à cinq milles. Au moment de son départ, on se ravise; il est de la nature des droits de l’homme de n'être jamais en sûreté; on imagine que cette liberté momentanée peut fournir au roi le moyen de s'échapper! Son carrosse est entouré, on lui ordonne de ne point partir, un grenadier de ses fidèles gardes présente sa baïonnette à un des chevaux, menaçant de la plonger si on avance... »

À ce moment, Messieurs, Burke perdait singulière-

ment de vue la côte du Canada.

Des interruptions éclatent autour de lui : les whigs

rappellent à l’ordre ce whig emporté.

Fox arrête, d'un mot, ses collègues. Son honorable

ami est parfaitement dans l’ordre :